Analyse (peut-être à chaud) de la synthèse de prospective du chantier arctique français
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Analyse (peut-être à chaud) de la synthèse de prospective du chantier arctique français
Exercice de prospective réussi dans la mesure où l’ensemble des acteurs s’y retrouve, ce que l’on remarque dans les différents chapitres et les différents « rajouts ».
D’une façon générale il est difficile de connaître les forces et faiblesses en matière de recherche, de faire la partition entre ce que l’on sait et ce que l’on doit rechercher et les moyens à mobiliser ou à « inventer ».
Les différents chapitres sont très inégaux et certains sont déjà énoncés en termes d’appel à recherches, sans qu’un bilan des acquis soit vraiment énoncé.
Par ailleurs, les chapitres sont très souvent redondants quant aux questions et thèmes et sont parfois très généraux, souvent confus (chapitre 1).
Une iconographie définissant les questions, où elles s’exercent dans le système océan, glace, neige , atmosphère ou glace , neige, continent, atmosphère aux différents échelles permettrait d’y voir un peu plus clair et de ne pas se contenter des « il faut , il n’y a qu’à ».
La littérature scientifique internationale existante (principale) sur les différents domaines énoncés mériterait d’être explicitée.
Le cycle de l’eau et son évolution gagnerait à être articulé avec le chapitre 2, plus précis. Par ailleurs les chapitres 3) et 4) et 5) ont des liens forts avec les deux premières parties ce qui justifierait une articulation sur les thèmes communs .
En y regardant de plus près, l’ensemble des parties 1) à 5) gagnerait à être plus stratégique et d’illustrer les affirmations par des références. Par ailleurs les éléments innovants à mette en place sont peut-être à faire ressortir dans les différents chapitres. Sans doute, après une légère réécriture des chapitres 1) à chapitre 5) et un chapitre de synthèse des éléments redondants serait utile pour monter une approche multidisciplinaire où les différents acteurs scientifiques pourraient monter un ou des « chantiers innovants ».
Le chapitre 6 est particulièrement bien écrit et court tout en proposant des questions à résoudre. Son articulation avec les thèmes 12 et 13 suggéré devrait être un élément d’intégration avec ces thèmes.
Le chapitre 7 est bien écrit, synthétique et stratégique.
Le chapitre 8 décrit bien l’approche des écosystèmes à poursuivre, les recherches déjà mises en place au plan international (et national) et le souhait d’introduire des techniques récentes de séquençage avec en plus des analyses comparatives intersites (à choisir) afin de profiter d’approches comparatives (dynamiques des réseaux trophiques et des paysages).
Le chapitre 9 qui étudie l’impact du changement climatique et de l’environnement sur les sociétés autochtones serait à rapprocher des chapitres 10, 12 et 13 (sociétés autochtones et allochtones) .
Le chapitre 10 bien qu’un peu « lyrique » met bien en évidence l’approche « hydrosystèmes et anthroposystèmes » de type LTER avec les échelles pertinentes dont l’hydro-écosystème côtier » et l’importance d’infrastructures de recherches (internationales).
Chapitre 11 Beaucoup d’affirmations qui demanderaient à être étayées à partir de mesures de bilans d’énergie et non de simples variables radiatives.
La mesure même locale d’albédo en région arctique demande une stratégie de mesure bien établie à mûrir, s’agissant de régions où l’élévation solaire est souvent faible.
Page 48 la présence d’eau liquide dans les ? (s’agit-il dans les zones de fonte ou ?)
Dans la réponse et l’adaptation des sociétés autochtones au réchauffement climatique (point présent dans les différents chapitres), le « langage commun » à trouver s’il est nécessaire n’est pas suffisant pour aboutir à des résultats utilisables. Encore faut-il qu’il y ait et que l’on invente une nouvelle stratégie qui puisse aider à une décision (par les autochtones) : approche anthopo-psychologique ou ?
Chapitre 12 pollution. OK pour la partie recherche dont celle écologique. Très léger concernant la partie observation qui reste à spécifier avec les partenaires des différents autres chapitres. Concernant les savoirs autochtones je ne suis pas sûr que les recherches françaises soient en capacité d’intervenir dans l’exercice important de décision qui reste l’apanage et la compétence des acteurs canadiens (populations locales et chercheurs locaux). En tous cas c’est à mûrir ! Mettre en place un réseau environnemental d’étude de l’activité industrielle est une question importante.
Chapitre 13
A rapprocher du chapitre 12
Il s’agit d’un projet de recherche très vaste déjà décliné en actions de recherches ou (d’appel d’offre !) qui se veut interdisciplinaire et non d’un exercice de prospective .
Weill- Messages : 2
Date d'inscription : 28/03/2013
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