Futur de la production primaire en Arctique
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Futur de la production primaire en Arctique
Une étude récente qu'on a réalisée sur base des modèles CMIP5 en Arctique [voir http://www.locean-ipsl.upmc.fr/~mvlod/Docs/Vancoppenolle_et_al_GBC13.pdf], indique que les modèles ne s'accordent pas sur le signe du futur changement de production primaire marine en Arctique à l'horizon 2100.
Le principal facteur responsable, c'est l'énooorme dispersion des modèles au niveau de l'élément nutritif limitant principal: le nitrate! Pour lequel on dispose de très peu d'observations dans le bassin Arctique.
Cela dit, les modèles sont d'accord sur certains mécanismes clés: la décroissance de la glace de mer estivale et la décroissance de la concentration en nitrates au cours du 21e siècle. Cependant, vu les niveaux de nitrate initiaux très différents d'un modèle à l'autre, le moment où l'oligotrophie est atteinte est extrêmement variable.
Puisque les modèles s'accordent sur les mécanismes, il est à espérer que leur capacité de prédiction s'améliorera fortement si l'incertitude sur les nitrates est réduite.
Bref, j'arrête mon baratin. 2 conclusions principales:
1) Faut collecter plus de données d'éléments nutritifs dans le bassin Arctique (ça c'est bien une phrase de modélisateur).
2) Faut aussi bosser sur l'initialisation de la composante biogéochimique des modèles, histoire d'avoir une contrôle sûr des niveaux initiaux en concentrations d'éléments nutritifs.
Chercheurs impliqués: Martin Vancoppenolle (LOCEAN), Laurent Bopp (LSCE), Gurvan Madec (LOCEAN).Lien vers l'étude en révision.
Le principal facteur responsable, c'est l'énooorme dispersion des modèles au niveau de l'élément nutritif limitant principal: le nitrate! Pour lequel on dispose de très peu d'observations dans le bassin Arctique.
Cela dit, les modèles sont d'accord sur certains mécanismes clés: la décroissance de la glace de mer estivale et la décroissance de la concentration en nitrates au cours du 21e siècle. Cependant, vu les niveaux de nitrate initiaux très différents d'un modèle à l'autre, le moment où l'oligotrophie est atteinte est extrêmement variable.
Puisque les modèles s'accordent sur les mécanismes, il est à espérer que leur capacité de prédiction s'améliorera fortement si l'incertitude sur les nitrates est réduite.
Bref, j'arrête mon baratin. 2 conclusions principales:
1) Faut collecter plus de données d'éléments nutritifs dans le bassin Arctique (ça c'est bien une phrase de modélisateur).
2) Faut aussi bosser sur l'initialisation de la composante biogéochimique des modèles, histoire d'avoir une contrôle sûr des niveaux initiaux en concentrations d'éléments nutritifs.
Chercheurs impliqués: Martin Vancoppenolle (LOCEAN), Laurent Bopp (LSCE), Gurvan Madec (LOCEAN).Lien vers l'étude en révision.
vancop- Messages : 2
Date d'inscription : 18/04/2013
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