Présentation du projet ICCCA
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Présentation du projet ICCCA
Bonjour,
Préambule :
À l’issue du second colloque « Mines et Milieux fragiles : impact des changements climatiques », l’INSU a lancé un appel à proposition de collaboration doté d’une bourse de doctorat. Le CEREGE a répondu à cet appel avec une proposition de coopération avec le Centre d’Etude Nordique (CEN) et l’Université Laval à Québec. Une bourse de doctorat (bourse INSU n°19) a été attribuée au CEREGE sur la thématique « impacts des changements climatiques sur les sols arctiques » et un doctorant en co-tutelle France-Québec, Julien Fouché, a été recruté fin 2009, il a assumé l’ensemble du projet ICCCA.
ICCCA : Impacts des Changements Climatiques sur le fonctionnement des Cryosols Arctiques (Salluit, Nunavik, Québec)
Ce projet s’inscrit dans une approche multidisciplinaire (CEN, Univ Laval : géographie physique – Prof. M. Allard ; CEREGE, Aix-Marseille Université : géochimie et fonctionnement des sols – Prof C. Keller) et dans un contexte scientifique, social et économique de pré mine.
Deux sites, à proximité du village de Salluit (station du CEN au Nunavik), aux sols contrastés ont été choisis : l’un organique, l’autre minéral, les deux étant affectés par le pergélisol. Le premier est implanté dans une tourbière à polygones de toundra et le second sur des argiles marines déposées lors de la dernière déglaciation. Ces deux faciès sont représentatifs de la morphologie et de la pédogenèse périglaciaire arctique. Sur chacun de ces sites deux stations sont suivies en parallèle, une naturelle et une seconde réchauffée artificiellement. Ainsi, une serre ouverte en son sommet (« Open Top Chamber », schéma proposé par l’ITEX, International Tundra Experiment) a été placée afin de réchauffer la température de surface du sol de 2 à 3°C. Les sites naturels et réchauffés sont instrumentés, les propriétés physiques sont suivies grâce à des câbles thermistances, des sondes capacitives et des sondes de mesure du potentiel rédox. Le suivi biogéochimique est effectué grâce à l’échantillonnage des sols en début et fin de campagne, au prélèvement quotidien de la solution du sol grâce à des lysimètres et des rhizons, et la respiration du sol (CO2 libéré) mesurée trois fois par jour pendant un mois à l’aide d’une cloche fermée associée à un détecteur infrarouge. Une première campagne courte de faisabilité a été effectuée avec succès en 2010, suivie en 2011 par une session de terrain couvrant la période estivale complète (depuis la fonte jusqu’au regel partiel).
Plusieurs propositions, 2 posters et 1 communication orale, ont été (seront) soumises pour le colloque et permettront de présenter le panel des résultats et leurs interprétations auprès de la communauté.
Pour le groupe « Milieux sensibles » du CEREGE : JP Ambrosi, CNRS
ps : Pour éviter d’être redondant, je ne posterai pas ce même message dans les groupes transversaux « observations » et « modélisation » bien que notre approche intègre ces deux aspects et notamment la modélisation des gradients de température et humidité dans les cryosols et la modélisation les flux de CO2 (« respiration du sol »), quelques essais sur les flux de CH4 mériteraient d’être poursuivis (et améliorés).
Préambule :
À l’issue du second colloque « Mines et Milieux fragiles : impact des changements climatiques », l’INSU a lancé un appel à proposition de collaboration doté d’une bourse de doctorat. Le CEREGE a répondu à cet appel avec une proposition de coopération avec le Centre d’Etude Nordique (CEN) et l’Université Laval à Québec. Une bourse de doctorat (bourse INSU n°19) a été attribuée au CEREGE sur la thématique « impacts des changements climatiques sur les sols arctiques » et un doctorant en co-tutelle France-Québec, Julien Fouché, a été recruté fin 2009, il a assumé l’ensemble du projet ICCCA.
ICCCA : Impacts des Changements Climatiques sur le fonctionnement des Cryosols Arctiques (Salluit, Nunavik, Québec)
Ce projet s’inscrit dans une approche multidisciplinaire (CEN, Univ Laval : géographie physique – Prof. M. Allard ; CEREGE, Aix-Marseille Université : géochimie et fonctionnement des sols – Prof C. Keller) et dans un contexte scientifique, social et économique de pré mine.
Deux sites, à proximité du village de Salluit (station du CEN au Nunavik), aux sols contrastés ont été choisis : l’un organique, l’autre minéral, les deux étant affectés par le pergélisol. Le premier est implanté dans une tourbière à polygones de toundra et le second sur des argiles marines déposées lors de la dernière déglaciation. Ces deux faciès sont représentatifs de la morphologie et de la pédogenèse périglaciaire arctique. Sur chacun de ces sites deux stations sont suivies en parallèle, une naturelle et une seconde réchauffée artificiellement. Ainsi, une serre ouverte en son sommet (« Open Top Chamber », schéma proposé par l’ITEX, International Tundra Experiment) a été placée afin de réchauffer la température de surface du sol de 2 à 3°C. Les sites naturels et réchauffés sont instrumentés, les propriétés physiques sont suivies grâce à des câbles thermistances, des sondes capacitives et des sondes de mesure du potentiel rédox. Le suivi biogéochimique est effectué grâce à l’échantillonnage des sols en début et fin de campagne, au prélèvement quotidien de la solution du sol grâce à des lysimètres et des rhizons, et la respiration du sol (CO2 libéré) mesurée trois fois par jour pendant un mois à l’aide d’une cloche fermée associée à un détecteur infrarouge. Une première campagne courte de faisabilité a été effectuée avec succès en 2010, suivie en 2011 par une session de terrain couvrant la période estivale complète (depuis la fonte jusqu’au regel partiel).
Plusieurs propositions, 2 posters et 1 communication orale, ont été (seront) soumises pour le colloque et permettront de présenter le panel des résultats et leurs interprétations auprès de la communauté.
Pour le groupe « Milieux sensibles » du CEREGE : JP Ambrosi, CNRS
ps : Pour éviter d’être redondant, je ne posterai pas ce même message dans les groupes transversaux « observations » et « modélisation » bien que notre approche intègre ces deux aspects et notamment la modélisation des gradients de température et humidité dans les cryosols et la modélisation les flux de CO2 (« respiration du sol »), quelques essais sur les flux de CH4 mériteraient d’être poursuivis (et améliorés).
JP Ambrosi- Messages : 1
Date d'inscription : 10/04/2013
Modélisation en chambre froide ?
Merci pour l'envoi de ce programme très convaincant. Je crois savoir qu'au laboratoire M2C, Caen, M. Font (voir message sur forum Modélisation) est à la recherche de partenariats pour une manipe en chambre froide sur plus ou moins ce sujet. A suivre ...
Costard- Messages : 19
Date d'inscription : 04/03/2013
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