Le CEARC, Laboratoire de recherche sur l'Arctique et l'adaptation des sociétés aux changements environnementaux

Le Centre Européen pour l’Arctique (CEARC) a été créé en 2009 en tant qu’équipe d’accueil (EA 4455) pour devenir aussitôt l’un des quatre laboratoires de recherche de l'Observatoire de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (OVSQ), composante de l'Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ). Le CEARC s’est voué dans un premier temps à la recherche en sciences humaines et sociales sur l’Arctique circumpolaire (Sibérie et Arctique occidental), devenant en 2011, l’un des trois premiers membres associés de l’Université de l’Arctique (UArctic), le réseau international le plus important de l’enseignement supérieur et de la recherche des pays arctiques.
Depuis, le CEARC a développé ses axes de recherche pour associer des recherches multidisciplinaires sur les Cultures, les Environnements, l’Arctique et ses Représentations, et les Climats. Dirigé par les professeurs Jan Borm et Jean-Paul Vanderlinden, le CEARC assure des missions de recherche, d’observation, de formation et de diffusion des savoirs sur les territoires et les sociétés arctiques, dans la lumière de leur histoire et face aux enjeux actuels.

Axes de recherche
Les évolutions récentes dans l’Arctique en ce qui concerne le climat, l'environnement et les activités humaines ouvrent de nouvelles perspectives en termes économiques, sociaux et géopolitiques. La recherche française a été depuis longtemps engagée en Arctique en se concentrant notamment sur la glace ou sur les hommes mais la nouvelle situation demande des réponses nouvelles qui appellent une approche pluri- et interdisciplinaire. C’est pourquoi le CEARC développe une expertise théorique et de terrain qui s’appuie à la fois sur les sciences humaines et sur les sciences de l'environnement. Ses axes de recherche sont les suivants :
• Cultures et représentations arctiques circumpolaires face aux changements hier et aujourd’hui
• Transition et adaptation: Climat, environnements, sociétés – économies

Coopération internationale
Le CEARC est engagé dans de nombreux partenariats de coopération internationale dans le domaine de la recherche et de l'enseignement supérieur avec la Russie mais aussi avec le Groenland, la Finlande, l’Allemagne, les États-Unis ou encore le Canada. Le CEARC participe à de nombreux programmes de recherche internationaux comme le consortium européen ENGLOBE (actions Marie Curie, 7PCRD) ou le projet ANR « Green Greenland » et pilote notamment les projets POLARIS (FP7-PEOPLE-IRSES) et « BRISK » (ANR). Il maintient une collaboration très rapprochée avec l’Université de Laponie en Finlande, avec l’Université de Québec à Montréal (UQAM), avec l’Université de Potsdam en Allemagne, avec l’Université de Yakoutsk en Sibérie et avec des instituts autochtones locaux comme l’Uummannaq Polar Institute au Groenland ou le collège autochtone « Arktika » en Sibérie.

Enseignement arctique
Le CEARC a créé dans différentes filières de l’Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines plusieurs enseignements dont l’approche circumpolaire inclue l’étude des sociétés inuit et sibériennes. Il s’agit notamment du Master 2 « Arctic Studies », inédit en France et en Europe, qui est ouvert depuis la rentrée 2010. L'objectif de ce master interdisciplinaire est d'offrir aux étudiants, à la fois français mais aussi autochtones de l’Arctique, la connaissance des principaux enjeux de cette aire géographique en intégrant les thématiques pluridisciplinaires tels le climat, l’environnement, l’histoire, la gouvernance, les cultures, etc. Entièrement enseigné en anglais, ce cursus propose deux domaines de spécialisation: les sciences de l’environnement d’un côté et les sciences humaines et sociales de l’autre. Son ambition est de former des experts de l'Arctique, chercheurs et futurs décideurs politiques, économiques et socio-culturels.

Bonjour

Merci pour toutes ces infos sur le Centre Européen pour l’Arctique (CEARC)

Pourriez vous préciser des contacts?

Je suis sûre qu'une telle présentation ne peut que susciter l'intérêt d'étudiants, chercheurs...

bonne journée

Anne